Les villes, futures championnes de l'économie du partage?
Article paru sur Novae.fr
Si les grandes plateformes d’économie du partage que sont Uber et Airnb font face à de nombreuses critiques – notamment en matière de fiscalité et de droits du travail -, les principes de cette nouvelle forme d’économie continuent néanmoins de susciter beaucoup d’intérêt, souligne Mickaël Carlier [...]. Et parmi ces nouveaux adeptes : les municipalités.
«Lorsque déployée par ces entreprises privées, l’économie du partage consiste à utiliser les ressources des citoyens : Uber ne possède pas la moindre voiture, Airbnb ne possède pas le moindre logement. Or, les villes, elles, disposent d’énormément de ressources, potentiellement sous-utilisées. Pensons à leurs parcs automobiles, ou leurs parcs immobiliers. Pourquoi donc ne pas les partager?»
C’est ce qu’a amorcé la ville d’Amsterdam qui, dans le cadre d’un projet-pilote, met à la disposition des citoyens et des organisations à vocation sociale certains de ses propres espaces vacants, tels que les salles de réunion. «Une quinzaine d’espaces sont actuellement disponibles. Si le projet est concluant la ville pourrait élargir à une centaine d’espaces! Le tout gratuitement ou à prix modique.»