Genève Aéroport montre ses engagements en matière de développement durable

Genève Aéroport montre ses engagements en matière de développement durable

Article rédigé par Antoine Grosjean et paru dans la Tribune de Genève le 03 juin 2017. 

Souvent décrié pour les nuisances qu’il génère, Genève Aéroport réplique en publiant son rapport bisannuel de développement durable. Celui-ci a été présenté ce vendredi par la présidente du conseil d’administration, Corine Moinat, et par le directeur général, André Schneider, dans le cadre de la Semaine européenne du développement durable. Ce document énumère les mesures prises en faveur de l’environnement, mais aussi dans le domaine social. «Tout est mis en œuvre pour que la croissance de l’aéroport se fasse de manière durable», assure Corine Moinat.

En réponse aux riverains, qui s’inquiètent de cette croissance, André Schneider se veut rassurant: «Le taux de remplissage des avions ne cesse de croître (ndlr: il est actuellement de 74%). Cela signifie que le nombre de passagers peut augmenter sans qu’il y ait forcément plus de mouvements d’avions, qui génèrent du bruit.» Une taxe sur les avions les plus bruyants est d’ailleurs en train d’être mise en place. L’aéroport s’est déjà doté l’an dernier, pour 15 millions de francs, d’un amortisseur de bruit. La plupart des avions peuvent désormais faire leurs essais de turbines dans un hangar qui réduit de cent fois le niveau sonore.

Des efforts sont également faits pour économiser l’énergie (plus de 100 gigawattheures d’économies cumulées depuis 2002) et promouvoir l’électromobilité et le recyclage des déchets (taux de recyclage actuel de 41%) auprès des entreprises et commerces actifs sur la plate-forme aéroportuaire. La réduction du temps de roulage des avions au sol grâce à une meilleure coordination a fait baisser de 2,3 tonnes par an les émissions de CO2, et 13 autres tonnes sont économisées grâce aux panneaux solaires installés sur les toits.

Sur le plan social, l’aéroport impose à toutes les entreprises présentes sur son site de s’affilier à une convention collective ou de s’engager auprès du Canton à respecter les conditions de travail légales. «Il peut arriver que certaines ne respectent pas les règles, mais nous surveillons cela», garantit André Schneider. Depuis 2015, les récalcitrants peuvent être dénoncés aux autorités cantonales ou voir leur contrat rompu.

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Rédaction