L'empreinte environnementale de la Suisse diminue sur son territoire mais augmente à l'étranger
L'OFEV publie l'étude "Empreintes environnementales de la Suisse" qui montre comment l'impact de la consommation suisse sur l'environnement a évolué de 1996 à 2015 en s'appuyant sur une combinaison de données relatives aux émissions, au commerce et aux écobilans.
Pour la première fois, l'empreinte biodiversité et l'empreinte hydrique reposent sur des écobilans régionalisés. Il en ressort que les empreintes de la Suisse sont incompatibles avec les limites planétaires. Elles ont baissé à l'intérieur du pays, mais la part à l'étranger a fortement augmenté. Selon une appréciation des évolutions possibles, il existe des potentiels d'amélioration importants, par exemple en ce qui concerne les modes de consommation et les chaînes d'approvisionnement. Des efforts supplémentaires devraient toutefois être fournis, en particulier dans les domaines de la mobilité, de l'alimentation et du logement.
Pour les entreprises, il s'agira de rapidement évoluer vers la mise en place de normes ambitieuses, de stratégies d’entreprise, de technologies respectueuses des ressources et de l'économie circulaire. Une utilisation plus efficace des ressources permet en outre de réduire les coûts, souligne le rapport.
Retrouvez le dépliant et l'étude sur le site de l'OFEV
