Le 2 août, l'humanité aura épuisé les réserves naturelles planétaires selon une étude

Dernière modification le 31/07/2017 - 17:46
Le 2 août, l'humanité aura épuisé les réserves naturelles planétaires selon une étude

Article rédigé par Dorothée Laperche et publié par actu-environnement le 26 juillet.

Les ressources que la Terre peut produire en une année ont été épuisées, selon Global Footprint Network. Des solutions existent toutefois pour inverser la tendance.

Chaque année, l'épuisement du stock de ressources naturelles que la planète peut produire en douze mois intervient de plus en plus tôt. L'organisation non gouvernementale Global Footprint Network a en effet estimé qu'en 2017 notre consommation "à crédit" commencerait le 2 août. (...)

Cet outil d'alerte a été conçu par Andrew Simms du think tank britannique "New Economics Foundation". Il repose sur le calcul suivant : la division de la biocapacité mondiale (les ressources écologiques que la Terre est capable de générer en un an) par l'empreinte écologique mondiale (la demande annuelle de l'humanité), multipliée ensuite par le nombre de jours dans une année (365).

Dans le palmarès des pays qui creusent leur dette écologique figure en première position l'Australie. Si la population mondiale vivait comme cette dernière, il faudrait 5,2 terres pour assurer l'ensemble de ses besoins. Elle est suivie des Etats-Unis (5 planètes), la Corée du Sud (3,4), la Russie (3,4), l'Allemagne (3,2), la Suisse (3,1), la France et le Royaume-Unis (3). Les plus sobres du classement de l'ONG restent les Indiens avec 0,6 planète. Au final, au niveau mondial, les besoins requièrent l'équivalent de 1,7 planètes.

En cause : la surpêche, la surexploitation des forêts et l'émission de plus de dioxyde de carbone dans l'atmosphère que les forêts ne peuvent séquestrer.

Les solutions existent déjà. Parmi les pistes qui permettraient une importante réduction du CO2 atmosphérique en 2050 figurent : une meilleure gestion des frigorigènes (89,74 tonnes d'équivalent CO2), le développement des éoliennes terrestres (84,6), la réduction du gaspillage alimentaire (70,53), une alimentation riche en plantes (66,11) et une préservation de la forêt tropicale (61,23).

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