Le potentiel de la conversion à basse température des déchets alimentaires

Dernière modification le 19/06/2017 - 11:11
Le potentiel de la conversion à basse température des déchets alimentaires

Article rédigé par Amandine Perrault le 15 juin et publié par le site les smart grids.

Dans une étude publiée dans la revue Process Safety and Environmental Protection , les chercheurs Rajinikanth Rajagopal, David Bellavance et Mohammad Saifur Rahaman démontrent la viabilité de l'utilisation de la digestion anaérobique dans un environnement à basse température (20 ° C) pour convertir les déchets alimentaires solides en énergie renouvelable et engrais organique.

À l'échelle mondiale, plus d'1,3 milliard de tonnes de déchets municipaux sont générées chaque année, et ce nombre devrait progresser de 2,2 milliards de tonnes d'ici à 2025. La plupart d'entre eux se retrouvent dans des sites d'enfouissement où ils se biodégradent au fil du temps, produisant du biogaz à effet de serre composé en grande partie de dioxyde de carbone, de méthane et de sulfure d'hydrogène.

Laissé en l'état, ce biogaz riche en méthane représente une menace climatique majeure, car le méthane dispose d'un potentiel de réchauffement planétaire 21 fois supérieur à celui du dioxyde de carbone.

Mais, selon les chercheurs, les techniques de digestion anaérobique déjà développées peuvent être adaptées pour capturer de tels gaz et les transformer en énergie renouvelable.

Le méthane peut être collecté, nettoyé et converti en chaleur ou en électricité en utilisant des dispositifs tels que les dômes de stockage de biogaz, les biofiltres ou les systèmes combinés de cogénération.

L'énergie générée peut alors être utilisée dans la plupart des combustibles fossiles. Au niveau agronomique, le procédé contribue également à la restitution de l'azote et d'un matériau digestif riche en phosphore qui peut être récupéré et utilisé comme engrais végétal.

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