La REP: un levier essentiel pour porter l'économie circulaire

La REP: un levier essentiel pour porter l'économie circulaire
«C'est important de s'assurer que les entreprises qui mettent en marché un produit soient responsables de la conception jusqu'à la deuxième vie de la matière qui est mise en marché», Maryse Vermette, présidente-directrice générale de Éco Entreprises Québec, explique que c'est exactement ça le concept de la responsabilité élargie des producteurs (REP).

Depuis des années, Éco Entreprises Québec (ÉEQ) est impliqué dans l'essor de l'économie circulaire à l'échelle nationale. L'un de ses mandats est d'accompagner les entreprises dans leurs choix d'emballages, une étape clé pour arriver à circulariser notre économie.

Comme le documentaire Tout déballé produit par ÉEQ et l'École de design de l’Université du Québec à Montréal (UQAM) l'explique: l'emballage est bien nécessaire, mais il est possible et souhaitable d'en diminuer l'empreinte environnementale en utilisant toute la panoplie de stratégies de circularité, à commencer par l'écoconception.

La REP, pour des contenants, des emballages et des imprimés écoresponsables

Avec la REP, les entreprises qui mettent sur le marché des produits au Québec sont au cœur du système de gestion des emballages, contenants et imprimés. Ils en sont responsables de la conception jusqu’à la postconsommation, dans une perspective d’économie circulaire. C'est un levier réglementaire important pour circulariser les flux de matières et c'est un principe qui encourage la fabrication de produits à moindre impact environnemental, faciles à recycler ou à réutiliser.  

C'est en 2022 que le Québec s'est doté d'un règlement pour encadrer la REP du système de collecte sélective. Il s'agit d'ailleurs dans cette catégorie de l'un des plus exigeants au monde, selon Maryse Vermette.

Dans la continuité de son mandat, c'est ÉEQ qui a été nommé organisme de gestion désigné par le gouvernement pour la collecte sélective. ÉEQ représente ainsi les entreprises dans leurs nouvelles responsabilités à l'égard de l'ensemble de la gestion du système de collecte. 

«Concrètement, les changements liés à cette nouvelle réglementation de responsabilité élargie des producteurs pour la collecte sélective feront en sorte que l'ensemble des intervenants de la chaîne de valeur devront travailler ensemble», explique Maryse Vermette. «C'est-à-dire qu'on va avoir un système circulaire et non plus un système linéaire, comme on voit actuellement, où tous les maillons de la chaîne travaillent en silos.»

ÉEQ privilégie ainsi une approche systémique où s'établissent des liens entre les différents maillons de la chaîne, de la conception, au recyclage. C'est ainsi que l'on peut arriver au résultat escompté, c'est-à-dire que la matière que l'on met dans notre bac de récupération, elle est réellement recyclée! C'est important pour le citoyen de savoir quel est le devenir de son bac de récupération. ÉEQ travaille dans cette optique à la transparence et à la fiabilité du système.

On porte ce mouvement de l'économie circulaire dans toutes nos actions, c'est au cœur de notre mission

-Maryse Vermette

 

La série de capsules Portraits d'acteurs met sous les projecteurs des acteurs de la transition qui nous présentent leur vision de l'économie circulaire et l'importance d'une transition vers ce modèle.

VISIONNEZ LE PORTRAIT D'ACTEUR AVEC MARYSE VERMETTE :

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Auteur de la page

Emilie Chiasson

Conseillère en communication - Économie circulaire

Modérateur

Emilie Chiasson

Conseillère en communication - Économie circulaire