Point de vue - Genève sous-estime son pouvoir d'innovation

Point de vue - Genève sous-estime son pouvoir d'innovation

Le directeur de la Fondation genevoise pour l'innovation technologique (Fongit) expose son point de vue sur l'innovation à Genève pour le journal Le Temps.  

Genève est mère de nombreuses start-ups qui ont fait leurs preuves et sont devenues des leaders internationaux dans leur secteur d'activité. Mais elles sont mal connues du grand public. Par exemple, la société Selexis, passée de 1 employé en 2001 à 80 employés aujourd'hui et qui vient d'être intégrée au sein de l'une des plus grandes entreprises biotechnologiques du monde, tout en conservant ses postes de travail à Genève. Ou encore la société Orbiwise, désormais référence mondiale de l'internet des objets et fournisseur du géant indien Tata. A Genève, rappelle Antonio Gambardella, les 60 jeunes entreprises soutenues par la Fongit emploient 250 personnes à des postes hautement qualifiés et ont levé 150 millions de francs ces quatre dernières années.

Aujourd'hui, souligne le directeur, "le canton sous-estime encore la valeur potentielle de sa scène d'innovation et des technologies issues du CERN, de l'Unige et de l'EPFL. Mais aussi des richesses qui proviennent de ses industries, ses PME, ses start-up et de ses organismes de soutien."

"Genève doit donc poursuivre son engagement en faveur des acteurs ayant fait leurs preuves dans le domaine de l'innovation. L'enjeu est simple, celui des emplois futurs".

Retrouvez l'ensemble de l'article sur letemps.ch. Article publié le mercredi 6 juin 2018.

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Rédaction